Évolution des prix de l’immobilier : facteurs géographiques
La localisation est le principal facteur qui influence le prix des biens immobiliers. Les zones tendues ou détendues, l’accessibilité et la proximité des services sont des éléments importants à considérer pour fixer le prix de vente d’une propriété.
Évaluation d’une propriété immobilière : l’offre et la demande
L’offre et la demande influencent fortement les prix de l’immobilier. Dans les grandes villes, si la demande de logements est plus élevée que l’offre, on parle de zone tendue. Les prix augmentent rapidement car les biens se vendent facilement à n’importe quel prix. En revanche, lorsque la demande et l’offre sont équilibrées, on parle de zones détendues.
Les différentes zones permettent d’accéder à des aides financières pour faciliter l’achat d’un bien immobilier. Par exemple, le prêt à taux zéro varie en fonction de la zone géographique où se situe le logement souhaité.
Disponibilité des logements
Lorsqu’on évalue le prix d’une propriété, l’accessibilité est un élément clé à prendre en compte. En général, les biens situés dans des zones tendues sont mieux desservis par les transports en commun. Ils offrent également la proximité avec les commerces, restaurants et cafés.
Surface et emplacement géographique
Le prix d’un bien immobilier dépend en grande partie de sa taille, mesurée en mètres carrés. En général, on parle du « prix au mètre carré ». Ce prix varie aussi selon la localisation du bien. Dans les zones où la demande est forte, un appartement de 50 m2 coûtera plus cher que dans une zone moins demandée. Cependant, le prix au mètre carré diminue lorsque la superficie du logement augmente.
Estimation d’une propriété immobilière : critères subjectifs
Lorsqu’on fixe les prix de vente, on prend en compte l’état général du logement, ses performances énergétiques et ses prestations spécifiques.
Services et situation
L’emplacement d’un bien immobilier dans un immeuble influence son prix. Par exemple, un appartement au rez-de-chaussée coûte généralement moins cher qu’un appartement en dernier étage avec terrasse en raison de la luminosité réduite et des risques de cambriolage plus élevés. Cependant, sans ascenseur, un appartement en hauteur peut voir sa valeur diminuer de 10 %. De plus, les parties communes, l’entretien du bâtiment ainsi que la présence d’un ascenseur ou d’une piscine dans la copropriété vont également impacter le prix du bien immobilier.
À noter : Les charges de copropriété
Les frais liés à des équipements comme une piscine ou un ascenseur peuvent influencer le prix final de vente. En effet, les acheteurs potentiels peuvent négocier le prix du bien s’ils estiment que les charges sont trop élevées.
Un logement bien conçu
Le prix d’un logement dépend de son agencement. Plus il y a de pièces, plus le prix est élevé. Par exemple, un appartement de 100 m2 avec 2 chambres est plus cher qu’un appartement similaire avec une seule chambre, car il attire davantage d’acheteurs potentiels. Le nombre de salles de bains influence également le prix du bien immobilier.
Efficacité énergétique
Les prix de l’immobilier varient en fonction de la qualité du bien mis en vente. Un logement neuf ou en bon état aura une valeur plus élevée qu’un logement nécessitant des travaux. Les performances énergétiques d’un logement sont également un critère important pour son évaluation, notamment depuis les réglementations thermiques récentes. Ainsi, un logement bien isolé et classé dans les catégories A à C après un Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) sera plus valorisé sur le marché immobilier qu’un logement énergivore, car il engendrera moins de dépenses énergétiques au quotidien.