De l’Hébergement Virtuel à l’Hébergement au Soleil : La Mutation que Vous N’auriez JAMAIS Imaginée

Bonjour à tous et j’ai le plaisir de recevoir Frédérico Rico qui est étudié en France,  qui est né en France et qui est depuis quelques années sous le beau soleil d’Espagne et donc il va nous parler de son parcours et comment il a investi dans l’immobilier en Espagne. Bonjour Albert et merci pour l’invitation. 

Alors tu as fait quel type d’études ? Alors moi j’ai fait mes études,  je suis lyonnais à la Baisse,  je suis né à Lyon et j’ai fait des études d’informaticien,  rien à voir dans l’immobilier.  J’ai fait mes études à Lyon et  tout simplement informaticien de base et j’ai ensuite commencé à travailler dans ce

milieu.  Et du coup à la sortie des études,  qu’as-tu fait ? Alors voilà c’était un peu le dilemme parce que je suis d’origine espagnole,  donc depuis tout petit je venais en Espagne tous les étés pour passer mes vacances. Voilà mes deux mois c’était dans le sud de l’Espagne avec mes parents,  mes amis que je revoyais chaque année.  Donc il s’est posé la question lorsque j’ai finalisé mes

études,  c’est qu’est-ce que je veux faire de ma vie ? Où je veux vivre ? Qu’est-ce que je souhaite accomplir ? Quel est mon projet ? Est-ce que la France me correspond ? Donc ça c’était aussi une question.  Donc ce que j’ai fait,  je suis venu tester.  Comme dans l’entreprenariat où il faut tester un produit,  je suis venu tester.  Donc je suis venu prendre une chambre dans une maison,  à Séville,  pour voir

comment était la vie en dehors des vacances.  Parce que c’est bien beau les vacances,  on se sent bien de partout,  mais après il faut voir le quotidien.  Et donc j’ai testé pendant deux mois.  Alors à l’époque aussi,  en parallèle de mes études,  je développais des sites et je monétisais un peu.  Donc j’ai pu me payer un peu mon séjour en Espagne de cette façon.  Donc pendant deux,  trois mois,  j’ai un peu vécu la vie comme si j’habitais sur place.

Comment tu monétisais tes sites ? C’est-à-dire ? À travers de l’affiliation.  On parle des années 2000.  Des sites qui t’appartiennent à toi et sur lesquels tu monétises le trafic que tu as par l’affiliation.  Voilà,  moyennant,  la publicité à travers Google ou des régies publicitaires à l’époque.  Voilà,  ça me donnait de quoi

pouvoir payer mon séjour tout simplement.  Et donc là, j’avais deux questions.  J’avais deux questions où je devais trouver une réponse.  La première,  c’était est-ce que je continue à développer ces sites et donc dans mon projet entreprenariat à développer ces sites,  à travailler dessus ou alors je passais un bon,  je travaillais dans le  secteur par lequel j’avais fait

mes études.  Donc l’informaticien,  être dans le réseau concrètement.  J’avais cette question.  Puis aussi de la résidence.  Est-ce que l’Espagne me correspond ? Est-ce que je souhaite vivre ici ou alors est-ce que je me développe en France et je réside en France ? La question,  j’ai trouvé une réponse suite à mon séjour ici.  Et en fait,  la première,  c’était simple puisque quand je suis revenu en France après avoir passé mon séjour en Espagne, j’avais

fait un stage dans une société et donc mon stage était finalisé.  Je pouvais travailler dans cette société à Lyon.  On faisait des sites web,  de l’hébergement de sites web et je me suis assis avec mon ancien patron et je lui dis voilà,  je souhaite partir en Espagne.  C’est une décision qui n’est pas motivée par

un projet ni d’immobilier ni d’entreprenariat mais c’est vraiment une décision personnelle.  C’est une liberté pour moi,  un premier pilier de la liberté financière,  c’est la liberté géographique.  Donc je voulais dématérialiser mon endroit de travail et pouvoir travailler à distance.  Donc je lui ai proposé,  et c’est venu naturellement puisqu’il avait ça en tête aussi,  de s’associer et de monter une société en Espagne.  C’est comme ça où j’ai pu unir, on va dire,  les deux,

donner réponse aux deux questions.  La résidente en Espagne mais avec un projet sous le bras.  Du coup,  comment tu as négocié ? Si on comprend bien,  tu es un jeune étudiant qui revient dans l’entreprise avec laquelle tu as travaillé,  sur laquelle tu peux faire ton stage et avoir ton premier emploi,  direct tu négocies avec le patron de devenir associé.  Comment ça se fait ? Comment on fait ça ? Comment on réalise et comment ? Parce que tu as en plus

réussi à obtenir.  Quelle était la démarche ? Comment tu étais dans ton état d’esprit ? Qu’est-ce qui t’a  poussé à te mettre au même niveau que ton patron ? Alors déjà,  c’était une société,  le patron était jeune,  un jeune patron.  Il avait aussi de l’ambition,  il voulait grandir et tout simplement, j’avais été une personne qui avait apporté à la société pendant mon période de stage.  J’étais vraiment actif,  j’ai

tout donné,  j’ai voulu également apprendre.  Donc voilà,  je voyais déjà le stage,  pour moi,  c’était surtout une façon d’apprendre et de grandir.  Je vois comme un pont pour avoir un job,  etc.  Donc ça s’est fait naturellement puisque mon désir de partir en Espagne était là.  C’était posé sur la table et donc il n’y avait aucune condition à cela.  C’était je pars en Espagne,  alors soit on fait un truc ensemble,  soit je fais de mon côté

quelque chose.  C’était comme ça.  Et donc évidemment,  il avait le souci de grandir également et d’ouvrir dans d’autres frontières,  d’autres pays.  Il avait donc un modèle de business qui fonctionnait en France et qui pouvait être répliqué dans un autre pays.  Il lui manquait une personne sur place,  dominant la langue et  pouvant développer cette société.  Donc ça s’est fait

naturellement.  C’est un gagnant-gagnant et donc l’idée de s’associer est venue comme cela.  Parfait,  félicitations.  Donc tu es devenu  co-fondateur d’une start-up en Espagne d’hébergement.  Voilà,  donc on a commencé de cette façon.  C’était surtout un partenaire technologique puisque j’avais déjà sous la main tout un système,  tout un data center

également.  Voilà, j’avais tout sous la main et à moi maintenant de développer le réseau, de trouver les clients,  de faire tout ça.  Alors,  je n’étais pas du tout préparé à ça.  C’était quelque chose dans mon parcours comme informaticien ou à l’école.  On ne nous a pas appris du tout à développer une société.  Donc,  j’ai appris sur le tas tout simplement,  un peu de la technique.  La technique,  c’est la partie que je savais plus, évidemment, mais

surtout la partie commerciale,  la partie support client,  la partie développement aussi de l’activité,  le site web,  enfin tout un tas de choses.  Et tout ça,  c’était réellement un travail assez important et ça a permis de développer comme ça la société,  de pouvoir à un moment donné constituer une petite équipe et de continuer comme ça pendant quelques années.  Et qu’est-ce qui était le plus difficile en tant que jeune chef d’entreprise

? Le plus difficile,  ça a été à mon sens le fait d’avoir beaucoup sur le dos en fait,  d’avoir énormément de responsabilités et de parfois me sentir seul face à une équipe qui, au final,  c’était du personnel qui avait leur travail,  mais c’était à moi comme chef d’entreprise de pouvoir savoir déléguer.  C’est quelque chose que j’ai dû apprendre à faire

avec le temps,  savoir déléguer et le faire correctement aussi et pouvoir constituer comme cela une équipe qui puisse répondre à tous les besoins.  Sauf que moi,  j’étais à la fois chef d’orchestre et à la fois le musicien aussi.  Donc,  ça a été très difficile de pouvoir jouer les deux rôles en fait.  Ça,  c’était quelque chose qu’au fil des années,  par l’expérience et par le fait d’apprendre et de savoir comment gérer une entreprise,

au final,  j’ai pu mettre une solution à cela,  mais c’était très difficile dans ce sens-là.  Comment on fait parce que c’était une société d’hébergement ? Il y a beaucoup de sociétés d’hébergement.  Comment on fait quand on démarre sur un marché où tu es inconnu pour s’imposer et arriver à faire grandir la société et qu’elle soit rentable ? Là,  on parle des années,  c’était en 2005.  Ce n’était pas non plus le début-début,

mais ce n’est pas comme maintenant non plus.  Il y a des acteurs qui sont monstres dans ce milieu.  Au final,  c’est se marquer une différence,  c’est trouver la différence et il y a un public pour cette différenciation au niveau de l’attention et le support.  C’était ça qui surtout a pu marquer la différence face au géant qu’il y avait à l’époque.  C’est le fait d’avoir directement au téléphone

la personne qui avait un souci,  de prendre le temps,  de voir avec la personne,  de vraiment trouver des solutions,  de vraiment s’investir auprès du client.  Cette différence a fait que les clients ont privilégié d’être avec une startup,  une petite société plutôt qu’un géant.  Et du coup,  ça a évolué comment ? La

société,  petit à petit,  on a évolué.  J’ai mis terme en 2017 où j’ai revendu mes parts.  Ça faisait quand même pas mal d’années.  Je m’étais créé un emploi et au final,  il est vrai que j’ai vraiment tout donné pendant beaucoup d’années.  J’avais aussi envie de passer à autre chose ou le faire différemment.  J

‘ai eu une période pendant laquelle,  suite au rachat,  j’ai continué quand même l’activité,  mais c’était très fructifiant également puisque c’était sous le parapluie d’un groupe,  d’une entreprise qui faisait la même chose,  mais avec un niveau de clientèle et de gestion bien plus supérieur que ce qu’on faisait.  J’ai continué comme manager pendant deux ans et  je suis complètement sorti pour

me centrer dans l’immobilier.  Cette étape-là,  j’ai beaucoup appris également.  On a pu continuer à développer et à fusionner.  J’ai appris également le process de fusionner deux sociétés et de fusionner les ressources,  les systèmes et d’améliorer.  Ce processus-là a été un grand apprentissage pour moi comme chez l’entreprise aussi et cela m’a permis évidemment de pouvoir

avoir toute la mécanique de systématiser automatiquement les choses pour pouvoir ensuite l’appliquer à mes futurs projets,  les projets actuellement dans l’immobilier,  etc.  Cette mécanique d’automatiser,  de convertir en système tous les process.  Voilà, c’était un apprentissage clé que j’ai eu au fil de ces dernières années.  Il est vrai que je suis passé à autre chose parce qu’au final,  c’était un travail vraiment acharné pour moi.

J’ai eu des périodes de burn-out aussi,  le travail du lundi au dimanche sans arrêter,  du matin au soir et tout ça aussi.  C’est vraiment bonne année,  il faut payer la facture.  Il y a eu ce mélange entre ça et l’envie de développer,  de créer quelque chose de zéro,  de nouveau,  de changer de milieu et tout ça fait que je me suis reïté vers plutôt le côté investissement,  finance,  immobilier.

Pour donner une autre idée,  au final,  quant à l’équilibrité de la société,  c’était combien de chiffre d’affaires,  de clients,  de membres à gérer que tu avais de salariés ? On était resté une petite équipe de cinq personnes.  On arrivait dépasser 3000 clients à peu près,  les 3000 clients en fonctionnement avec cinq personnes.  Comme c

‘était une équipe espagnole,  l’équipe en France ne pouvait apporter que dans le back-office.  C’était uniquement cinq personnes dédiées à toutes ces clientèles.  Il y avait aussi énormément de gestion,  d’optimisation et de travail à réaliser.  Du coup,  tu as vendu et tu t’es dit,  je vais faire de l’immobilier.  Je repars à zéro.

Là,  évidemment,  je me suis installé à Séville, je suis resté à Séville.  Au fil de ces années,  pendant que je développais le site et je développais l’activité,  j’avais vu l’immobilier comme quelque chose qui me plaisait,  aussi comme une voie pour  répondre à mon inquiétude que j’avais depuis que j’étais étudiant.  C’est un peu la liberté  financière.  J’ai été dit,  j’aimerais accéder à ça,  j

‘aimerais ne pas dépendre d’un travail, j’aimerais ne pas dépendre d’un contrôle d’horaire,  j’aimerais arriver à ça.  Au moins,  ne pas dépendre.  Je suis quelqu’un de très bosseur.  Ce n’est pas du tout le fait de ne pas travailler.  Ce n’est pas comme on peut avoir une idée reçue,  mais c’est le fait d’avoir la  possibilité de ne pas le faire et de gérer son temps.  C’est pour ça aussi qu’automatiquement,  l’entreprenariat a été pour moi un biais

pour y arriver,  mais c’était un complet.  Il fallait tout cela matérialiser parce qu’il me fallait quelque chose qui puisse automatiquement me générer des revenus tous les mois.  Et l’immobilier était là et donc c’est venu plusieurs fois,  je me suis  intéressé et voilà, j’ai commencé à investir pour moi-même dans l’immobilier,  dans de la location longue durée concrètement et de la courte durée.  Je me suis centré pour créer mes propres lots

d’immeubles séries et également sur la côte de l’Andalousie sud ouest proche du Portugal.  Et c’est comme ça qu’à travers cette inquiétude de vouloir accéder à un degré plus de liberté au final qui est venu l’immobilier.  Quel a été ton premier investissement ? Le premier investissement,  ça a été ma résidence

principale.  On parle de 2011.  Là,  je n’étais pas encore dans le milieu de l’immobilier,  je n’étais pas encore formé, tout cela est venu plus tard.  Mais c’était ma première approche.  Cet immeuble qui était ma résidence principale aujourd’hui est reconverti en résidence pour de la courte durée.  J’ai basculé,  j’ai converti ma résidence

principale maintenant en investissement locatif courte durée.  Ensuite,  ce n’est qu’en 2017 où j’ai commencé réellement à faire des investissements dans le but d’obtenir une rentabilité et d’obtenir des revenus passifs et semi-passifs, on va dire.  Et quelle était ta stratégie en termes de recherche déjà pour trouver le bon  investissement,  le bon bien immobilier ? Quelle était

ta stratégie de recherche ? J’ai commencé par la courte durée. J’ai commencé par la courte durée pour la raison qu’en 2017,  j’étais déjà un utilisateur de Airbnb,  de la plateforme depuis déjà un moment.  Et figure-toi que même en 2017,  je m’étais posé la question si c’était pas trop tard d’investir dans le Airbnb.  D’accord.  C’est la question, je crois,  classique, beaucoup d’investisseurs se posent,

ce n’est pas trop tard.  Je m’étais posé en 2017 face à l’investissement Airbnb pour faire de la courte durée.  Pourquoi ? Parce qu’il y en avait déjà,  c’était quelque chose qui était connu,  on va dire,  ce n’était pas du tout une niche inconnue.  Mais je m’y retrouvais et je voulais quand même développer cette partie-là.  Je m’étais dit je crois qu’il y a un besoin quand même et j’avais une vision un peu plus

d’avenir sur le tourisme.  L’Espagne est un pays touristique,  Séville l’est beaucoup aussi.  Donc, je m’étais dit,  ça ne peut que grandir.  Donc,  il va y avoir besoin de plus de logements en Airbnb et le premier investissement a été de la courte durée.  Ça a marché,  donc il y a eu de la demande.  J’ai pu

remplir mes nuitées,  etc.  Et là,  j’ai enchaîné l’année suivante sur un deuxième Airbnb aussi.  Et ta stratégie d’acquisition,  ça a été avec un prêt,  cash,  avec beaucoup d’empreintes,  peu d’empreintes.  Comment t’avais établi ta stratégie patrimoniale ? Alors,  c’est à travers le crédit.  Le but,  c’est de ne pas perdre

de liquidité,  de pouvoir m’endetter  et dû de payer cette dette avec les revenus locatifs.  C’était la stratégie.  En Espagne,  il faut savoir qu’il faut quand même un apport.  Il faut un apport d’environ 20% qui a dû être apporté sur chaque projet.  Et moyennant,  cet apport,  le montant du crédit se payait tous

les temps par les revenus et me générait donc aussi un cashflow positif.  Et c’est comme cela que j’ai répété la deuxième opération.  La première,  je l’ai fait en nom propre.  Et la deuxième,  je l’ai fait à travers la société,  donc qui était aussi un biais pour moi pour pouvoir ensuite utiliser les deux figures,  personne physique,  personne morale,  pour pouvoir endetter l’un et l’autre et développer les autres

bien immobiliers.  Tu as multiplié les opérations par la suite ou tu avais des revenus suffisants pour en profiter ? Quelle était la suite de ces deux investissements ? Alors,  la suite de ces deux investissements,  comme j’étais encore en train de… Je voulais continuer à pouvoir vivre.

Cela génère du cashflow,  mais c’est passé.  J’avais la capacité aussi d’emprunter plus.  Je me suis dit pourquoi s’arrêter là ? Donc,  j’ai continué et j’ai enchaîné avec un troisième et quatrième,  mais là en me positionnant dans la longue durée,  parce que je voulais quelque chose de complètement passif.  La courte durée,  ce n’est pas un revenu passif,  il faut quand même il y a deux approches.  Soit on fait tout soi-même

et on augmente le cashflow,  mais ça devient travail,  ce n’est pas forcément ce que je voulais faire.  Soit on délégue à 100% une agence,  ça devient passif,  mais du coup,  on perd une partie de revenus.  Face à ces deux décisions,  j’ai décidé de faire un hybride.  Donc, j’ai trouvé une agence qui collabore avec moi où il gère une partie et j’en  expertise plus la partie en

ligne.  Donc,  j’ai commencé à développer la partie en ligne,  c’est-à-dire toute la stratégie derrière les plateformes Airbnb,  l’automatisation,  etc.  Puis,  j’ai trouvé un collaborateur avec travers une agence pour faire les nettoyages et recevoir les personnes,  faire la partie plus physique,  celle qui me plaisait le moins évidemment.  C’est comme cela où j’ai pu trouver un juste milieu

entre m’occuper de ces biens-là,  mais ne pas le convertir non plus à un deuxième travail.  Et justement,  dans la partie que tu parlais tout à l’heure de la capacité automatisée,  c’est principalement l’accueil des touristes,  le nettoyage,  la publicité,  ou tu as automatisé d’autres choses dans l’immobilier ? Dans la partie courte durée,

c’est complètement automatisé tout ce qui peut s’automatiser.  Il y a des choses qu’on fait manuellement parce qu’on pense que ça apporte de la valeur si c’est fait manuellement,  mais ça c’est de voir que ça tourne tout seul et puis il y a un bon feedback,  ça ne génère pas de distance aussi avec la personne parce qu’il y a beaucoup de relationnels au final.  Ça,  c’est la partie qui me plaît le

plus et que je continue aujourd’hui à développer et à améliorer.  Il y a des nouveaux outils qui apparaissent.  C’est la partie que j’implémente jusqu’au point où je peux me dédier à autre chose.  Ça ne devient pas un travail.  Il y a évidemment un temps de gestion,  mais il est très contrôlé,  il est ponctuel,  en plus avec un collaborateur qui gère le quotidien.  Ça, ça m

‘a permis de basculer dans la longue durée.  La longue durée,  c’est complètement bien.  On n’entend pas parler pendant un moment.  Comment ça se passe un financement en Espagne par rapport aux banques

et par rapport à l’actualité d’aujourd’hui ? Le financement,  il faut savoir qu’en Espagne,  il faut apporter du cash.  Si quelqu’un qui nous écoute veut investir en Espagne, en étant non-résident,  il faut savoir que les banques prêtent à peu près 70 %. Je suis français,  j’habite en France,  je veux investir en Espagne,  est-ce que la banque va me prêter ? Oui.  Pourquoi ? Parce que le bien est en Espagne.

C’est pour cela que la banque prête,  même si tu es non-résident.  Il faut évidemment donner tous les justicatifs comme en France,  de combien on gagne,  etc.  pour valider le profil de la personne.  Mais oui,  par contre,  il faut apporter de l’ordre de 30 % pour un non-résident.  Ça,  c’est obligatoire.  Par contre,  c’est possible.  Est-ce que les banques prêtent aujourd’hui avec les taux d’intérêt ? Oui,  les

banques prêtent.  Les banques n’ont pas fermé le robinet,  ils prêtent,  mais évidemment,  il faut avoir le profil et il faut que le projet soit bon aussi.  Avec les taux d’intérêt,  il faut que le projet soit bon,  mais les banques prêtent.  Et les banques espagnoles,  qu’est-ce qui pèse le plus ? C’est le profil de l’emprunteur ou le projet qui pèse le plus dans la décision de financer une acquisition ? Ici,  le projet, il ne regarde pas trop

non plus.  C’est vraiment le profil.  C’est le profil à un poids de plus 80 % dans le dossier.  C’est vraiment le profil de la personne et c’est les variables simples du taux d’endettement,  taux d’endettement d’une part.  En plus,  sachant qu’il regarde surtout la banque d’Espagne,  le taux d’endettement en Espagne.  Donc,  c’est aussi pour Center Bank,  il y a une valeur pour l’investisseur,  s’il a déjà un taux d’endettement en France,  de pouvoir travailler avec

son taux d’endettement en Espagne aussi.  Ça peut se travailler dans ce sens.  Mais voilà,  taux d’endettement,  salaire,  les revenus,  est-ce que la personne est déjà de l’immobilier avec crédit,  sans crédit ? Ce sont les paramètres que la banque regarde.  D’accord.  Et du coup,  j’arrive à la question de Philippe qui a 69 ans et qui demande si c

‘est pour un appartement court de durée.  Alors oui,  c’est possible.  Il faut toujours étudier avant tout le profil économique parce qu’évidemment,  il faut de l’apport.  Ayant 69 ans,  c’est une date aussi limite pour les emprunts.  Donc,  c’est quelque chose à étudier au cas par

cas en ce cas-là.  En France,  à partir de 75 ans,  ça commence à être compliqué à emprunter en France aussi.  Oui,  pareil.  Ici,  c’est compliqué à partir d’un certain âge.  Après,  il y a d’autres formules,  d’autres types d’emprunts qui peuvent se jouer.  Mais ça, ça requiert,  à mon sens,  d’une étude un peu plus approfondie du profil économique et de voir quelles sont les

possibilités par rapport à la trésorerie que la personne a,  la possibilité de financement,  etc.  D’accord.  Et sur un peu ton parcours,  pour toi,  quel est plus facile de s’enrichir en étant  à la tête d’une startup ou dans l’immobilier?  La question,  c’est une question double tranchant puisque ça va

dépendre, je pense,  de la personne et du profil.  Disons que qu’est-ce qui est le plus facile?  À part que ça dépend de la personne,  je dirais que d’une façon ou de l’autre,  il est possible.  Dans mon cas,  disons que l’entreprenariat a été le véhicule qui m’a permis de faire de l’immobilier puisque ça m’a donné

l’économie et le cash nécessaire pour pouvoir investir.  Et donc de là,  à partir de là,  développer le patrimoine.  Ça a été dans ce sens-là dans mon cas.  Donc après,  le plus facile pour moi,  c’est l’immobilier reste plus simple comme projet.  Pourquoi?  Parce que l’immobilier,  c’est quelque chose de très prévisible,  on va dire.  Si on fait une bonne étude  et le projet est bien établi,

etc.  Il y a peu de chances de se tromper.  Il y a toujours des barrières,  il y a toujours des façons,  des sorties,  des plans B.  Donc pour moi,  il reste simple. L’entreprenariat,  ça reste plus compliqué.  Il y a beaucoup de compétences à avoir différentes.  Il faut peut-être créer une équipe ou pas,  mais voilà,  l’immobilier,  tu n’es pas obligé de faire ça.  L’immobilier,  c’est vrai que c’est plus simple,  mais il faut pour cela avoir la trésorerie.  Et pour moi, l’entreprenariat permet d’avoir cette trésorerie pour pouvoir faire l’immobilier.  D

‘accord.  Quel était le meilleur conseil qu’on t’a donné au cours de toute ton année,  de toutes tes années,  de tes expériences,  soit à la fois d’entreprise ou en tant qu’investisseur?  Conseil, comme de l’un ou de l’autre,  je pense déjà la formation.  Combien de fois,  je n’ai pas dans mon parcours comme entrepreneur,

pour ne pas avoir fait une formation qui me donnait la clé dont j’avais besoin,  j’ai pu commettre peut-être une erreur,  deux, trois.  Et ensuite,  à travers ça,  même en faisant l’erreur et en découvrant pourquoi j’ai fait l’erreur, j’ai terminé par faire une formation qui m’aidait à résoudre une problématique.  Donc,  je pense que se former ou alors se faire accompagner,  même dans le milieu de l’entreprenariat,  par quelqu’un qui est déjà passé par là,  avoir un mentor,  par exemple,  pour

moi,  c’est quelque chose de clé parce que le temps passe,  le temps n’est pas infini et une erreur peut coûter soit beaucoup d’argent,  soit beaucoup de temps ou peut décourager dans le projet.  Une erreur peut aussi décourager,  que ce soit dans l’immobilier ou dans l’entreprenariat,  commettre une erreur importante,  ça peut décourager et on laisse tomber.  Et tout cela peut être pour pouvoir avoir l’état d’esprit initial de dire,

ok,  j’accepte que je ne connais tout,  j’accepte que je vais aller plus vite si je suis accompagné,  si je suis correctement formé,  parce que je vais aller dans une direction précise,  je vais aller droit dans le but,  droit à mon objectif.  Et donc,  c’est quelque chose peut-être de banal,  de simple à dire,  mais intégrer cela et l’appliquer,  je vois une différence notable entre le faire et ne pas le faire.  Quel que soit

le milieu,  je l’extrapole à d’autres milieux de ma vie, même personnels.  Je ne sais pas,  pour donner un exemple,  je n’ai pas le temps de cuisiner,  je veux faire ça,  mais pour moi c’est important de bien manger pour ma santé,  etc.  J’essaie de prendre l’intérêt,  qu’est-ce que je fais ? Je ne pense pas, je passe par quelqu’un qui est déjà passé par là,  qui a déjà une  méthodologie,  par exemple le batch cooking,

et hop,  j’exécute,  je fais,  j’ai appris rapidement,  j’ai gagné un temps fou à le faire et je ne me suis pas trompé.  Pour moi,  dans l’immobilier,  c’est encore beaucoup plus important et grave que dans la nourriture,  parce que si on se trompe dans la nourriture, ce n’est pas très grave initialement,  mais dans l’immobilier, tu peux perdre beaucoup d’argent,  donc je pense que oui,  c’est important.  Et au début,  tu t’es fait accompagner pour tes premiers investissements

? Alors au début,  j’ai plutôt suivi les formations et ensuite,  on a créé comme un groupe d’experts,  on va dire,  un groupe d’accompagnement entre différents investisseurs où on s’appuyait les uns avec les autres.  Donc c’est aussi une formule comme une sorte de mastermind,  on va dire,  où on s’aidait les uns avec les autres.  Voilà,  ce que l’un apprenait,  le

partageait avec l’autre,  et l’autre partageait,  et voilà,  et on avançait ensemble.  Donc c’est une forme d’accompagnement aussi.  Donc ça oui,  et c’est quelque chose que,  encore aujourd’hui,  à travers le réseau et à travers le réseau, c’est quelque chose de hyper important et quelque chose qu’il ne faut jamais maintenir.  Et on ne peut jamais être aussi bon pour avoir l’état d’esprit de se dire,  ok,  je n’ai plus besoin de personnes.  Je pense que c’est quelque chose qui ne s’arrête jamais.  Toujours continuer,  toujours

s’entourer de bonnes personnes.  Et plus on s’entoure de bonnes personnes et plus on apprend,  plus on s’en compte.  Peut-être qu’on ne savait pas tant que ça.  Et du coup,  aujourd’hui,  tu les accompagnes avec ceux qui veulent investir.  Tu peux les accompagner.  Voilà,  alors aujourd’hui,  ce que je fais,  c’est de transmettre mon savoir-faire et ce que j’ai fait d’abord pour moi,  ce que j’ai appliqué pour moi,  les risques que j’ai pris pour moi,  les erreurs que j’ai fait moi,  tout

cela,  c’est packagé.  Et je transmets une méthode et je transmets un accompagnement pour les personnes qui veulent aussi investir dans l’immobilier dans le sud de l’Espagne et qui veulent se faire évidemment accompagner,  ne pas le faire seul.  C’est aujourd’hui quelque chose que je propose comme activité.  Et comme cela,  j’accompagne des groupes de personnes,  quelque chose de très,  on va dire

très proche.  On fait ça ensemble avec des sessions à travers l’écran.  On discute,  on échange,  on résout des questions,  on enlève les peurs aussi.  Et voilà, on travaille sur tout cela,  en plus de la partie plus matérielle et administrative,  d’exécuter,  de savoir qu’est-ce qu’il faut faire aussi.  Il faut taper aux bonnes portes des fois pour savoir,  pour avoir le bien qui nous correspond.  Et tout ce qui est justement

pour trouver le bien qui correspond et le gérer par la suite,  c’est un accompagnement que tu amènes aussi pour justement ceux qui sont en France et qui ont besoin de bons partenaires locaux.  Oui,  alors aujourd’hui,  de part aussi ma spécialité où j’ai la double nationalité,  je suis français et espagnol à la fois,  cela me permet de pouvoir accompagner les Français qui veulent

investir en Espagne et pouvoir les accompagner dans leurs projets immobiliers de A à Z.  C’est-à-dire qu’on entend bien qu’une personne qui habite en France et qui souhaite investir en Espagne ne peut pas forcément s’occuper de faire des visites,  de négocier,  de trouver un financement.  Voilà,  donc tout cela,  on peut le faire.  Et une fois le bien acquis,  s’il est mis en location,  que ce soit de la courte durée ou de la longue

durée,  on a des solutions également pour déléguer.  Justement,  la délégation,  c’est aussi des choses  que j’ai apprises et qu’il faut absolument faire.  Si on est à un niveau investisseur et qu’on souhaite  franchir le pas et investir,  il faut savoir déléguer aussi parce qu’on ne peut pas tout faire de même.  Et surtout quand il y a une distance,  il est autant plus difficile.  Donc ici,  déléguer est indispensable et c’est pour ça qu’on donne une solution pour pouvoir gérer

le bien et qui reste  évidemment rentable dans le projet de l’investisseur.  Très bien,  merci.  Et du coup,  pour pouvoir faire appeler à toi,  on te contacte comment ? Alors,  on peut laisser les liens dans  la description à travers le site et à travers le formulaire de contact directement.  C’est prendre un rendez-vous avec moi.  J’analyse donc le projet,  quels

sont les objectifs de la personne,  l’aspect financier,  si c’est finançable,  non finançable.  On étudie tout ça et on arrive à une conclusion.  Si le projet est viable,  on peut aller ensemble,  j’accompagne.  Et sinon,  des fois le projet n’est pas pour maintenant,  il faut peut-être préparer d’autrement le dossier.  Donc dans ce cas-là,  on le reporte dans tous les cas.  On analyse,  on fait cette analyse.  Et on arrive à cette conclusion pour pouvoir

investir en Espagne.  Merveilleux,  merci.  Donc la question qu’on a eue,  qui a répondu sur 69 ans,  donc il faut que Philippe se dépêche à être contacté,  ces années tournent.  Si vous voulez jumeler et que vous ne connaissez pas encore l’immobilier à la fois rapide avec les marchands de biens tout en se construisant un patrimoine gratuitement,  je vous invite

sur vivreimmo.fr pour découvrir la formation Le Bien Gratuit.  Et prochain rendez-vous,  ce sera pas la semaine prochaine,  ce sera le 23 novembre, je dis 23 novembre à 18 heures,  où on sera avec Emmanuel Curvelier,  qui est l’auteur du livre Marchands de biens.  Donc il y a un livre très juridique sur le métier de marchands de biens en France.  Merci beaucoup Frédéricot,  pour ton temps,  pour ta

passion.  Et voilà,  donc si vous voulez retrouver Frédéricot,  c’est sur son  lien immoandalousie.com qui est dans la description.  Merci beaucoup.