Les Français continuent d’être intéressés par l’achat de logements neufs partout en France. Cette rentrée ne devrait pas faire exception. Certains acheteurs, comme les primo-accédants, cherchent des logements conformes aux normes écologiques pour économiser sur leurs factures énergétiques. Avec la hausse des températures cet été et l’augmentation du coût de l’électricité et du gaz, certains préfèrent investir dans un logement plus cher à l’achat mais plus économique sur le long terme.
Pour ceux voulant investir dans la location, le dispositif Pinel est encore avantageux jusqu’à la fin de l’année avant un durcissement des conditions en 2023. On s’attend à une forte demande pour ce type de biens immobiliers défiscalisants cet automne.
Cependant, les prix dans le secteur de l’immobilier neuf continuent d’augmenter en raison de divers facteurs tels que la rareté et la cherté des matériaux, le manque de terrains constructibles et les normes strictes. Il devient donc plus compliqué pour les promoteurs immobiliers de répondre à la demande croissante.
Après une période favorable avec des taux d’emprunt historiquement bas, le marché pourrait souffrir d’une hausse des coûts financiers et d’une contraction des critères d’emprunt imposés par les banques. Cela impacte particulièrement les primo-accédants ayant peu d’apport financier ainsi que les investisseurs limités par leur taux d’endettement maximum.
Ces changements conjoncturels combinés à une inflation croissante auront probablement un impact sur le marché immobilier neuf à court ou moyen terme. La production insuffisante de logements risque également d’être affectée par ces évolutions économiques.
Certaines régions restent attractives pour l’immobilier neuf comme c’est le cas du Grand Paris où plusieurs villes voient leur popularité augmenter grâce aux futurs développements du réseau métropolitain prévus dans les prochaines années.
Catégorieactualité immobilière