Le Prêt à Taux Zéro est prolongé jusqu’au 31 décembre 2022 et concerne seulement les primo-accédants pour l’achat d’une résidence principale. Pour le neuf, il s’applique aux zones A, Abis et B1, tandis que les zones B2 et C sont éligibles jusqu’en 2020 avec un plafond réduit à 20%. En ce qui concerne l’ancien, le PTZ est limité aux zones B2 et C.
La mise en place du zonage PTZ
Le zonage ABC a été créé pour le dispositif d’investissement locatif Robien en 2003, puis modifié à plusieurs reprises jusqu’en 2015. Le Prêt à Taux Zéro utilise ce zonage géographique pour encourager l’achat de logements neufs.
Le montant du Prêt à Taux Zéro selon les Zones PTZ
Pour déterminer le montant du Prêt à Taux Zéro, il est essentiel de savoir dans quelle zone PTZ se trouve le futur bien immobilier. Ce zonage influence le montant du PTZ. Il permet aussi au futur acheteur de connaître les plafonds de ressources, les coûts d’acquisition, le pourcentage de la zone et le montant du prêt.
La pression du marché immobilier
Les zones du prêt à taux zéro (PTZ) sont classées en fonction de la tension du marché immobilier. Cette classification va de A bis (la zone la plus tendue) à C (la zone la plus détendue).
La tension du marché immobilier correspond à l’équilibre entre la demande et l’offre de logements.
– Zone A bis : Paris et certaines communes des Yvelines, des Hauts-de-Seine, de Seine-Saint-Denis, du Val-de-Marne et du Val-d’Oise.
– Zone A : agglomération parisienne, Côte d’Azur, Genevois français et quelques villes où les loyers et les prix sont très élevés comme Lyon, Montpellier ou Nice.
– Zone B1 : grande couronne parisienne hors zones A bis ou A, grandes agglomérations en tension comme Bordeaux, Brest ou Marseille ainsi que les départements d’Outre-Mer.
– Zone B2 : autres agglomérations moyennement tendues avec plus de 50 000 habitants telles que La Clusaz, Alès ou Gap.
– Zone C : le reste du territoire.